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Plumilivres
20 mars 2016

C'était bien

auteur  : Jean d'Ormesson

cetaitbien

254p

Gallimard 2003

 

Résumé

"Avec son allégresse ironique et un peu mélancolique , il communique au lecteur trois sentiments qu'il éprouve avec force : la stupeur devant l'univers, l'effroi devant l'histoire, la ferveur devant la vie" nous dit le quatrième de couverture...

Pour ceux qui sont familiers de l'élégante figure médiatique de Jean d'Ormesson, et sa qualité de bon client à la radio et à la télévision , la façon dont nous le voyons avec une grande tendresse avancer dans l'âge avec son regard bleu et son sourire un tantinet moqueur, ce livre constitue un sympatique piqure de rappel sur l'homme et sa vie : une nouvelle fois, il se raconte. Ill évoque tour à tour sa jeunesse , ses références littéraires, son horreur circonstanciée de la guerre, et levant ses yeus pétillants vers le ciel, il nous raconte l'univers, sans nous laisser le temps de npus ennuyer. Il nous parle très vite de la mort , toujpurs avec grâce, et choisi en forme d'envoi de ramasser sa vision du monde, comme un legs  à destination des jeunes générations ... "baisers aux enfants"

 

Ce que j'en pense

Un deuxième livre choisi pour sa taille à la médiathèque : celui là au moins je ne risque pas de la garder un an , comme le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire.

C'est un peu son cas, au fond . Ces derniers livres sont : "Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit", "Comme un chant d'espérance", "Je dirai malgré tout que cette vie fut belle", et voyant celui ci, je me suis dit en souriant qu'on pouvait prendre les paris : son prochain s'appellera "ça va bien". Jean d'Ormesson, reste planté dans son salon en attendant la Camarde, or la faucheuse persiste à ne toujours pas venir et le laisser disserter, pour notre plus grand plaisir. Ce livre, que je croyais son dernier, date de 2003.

Je connais Jean d'Ormesson, il ne m'a jamais transporté, mais toujours bluffé. Il a de la chance, Jean d'O; Il lui suffit de s'asseoir et de poser sur nous ce regard inimitable pour nous avoir autour de lui; Même en pull à col roulé, il conserve ce maintien d'académicien qu'il semble revêtir sitôt qu'il a dit cinq mots. Il a de la chance, parce qu'on lui pardonne tout. Ma detestation la plus profonde, viscérale, va aux chanteur de rap qui chantent leur vie... de stars du rap. Jean d'Ormesson fait la même, et il nous cueille. On regrette au bout de ce récit notre faiblesse , ce regret coupable de lui avoir cédé, mais voilà, il a tenu salon, il nous a accueilli ...

 

C'était bien.

 

Ma note : 3,5/5

 

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  • Le plumitif explore sa bibliothèque. un brin d'autodérision pour un amateur d'un célèbre palmipède paraissant le mercredi. La vie est courte, alors engageons nous dans la plus belle des exploration, celle pour laquelle nous avons bourse délié...
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